Bourbon Lancy - Palinges

Publié le par Pepe et Stef

Jeudi 14 Mai : Bourbon Lancy - Palinges

Départ 8h, Arrivée 14h30. 76 kms prévus et 72 kms réalisés. Beau temps (21°C)

Pour aujourd'hui, on nous annonce enfin de la pluie alors nous décidons de partir tôt pour arriver avant les orages prévus. En se levant, nous découvrons qu'il fait toujours aussi beau et nous nous demandons quand nous allons enfin vraiment bénéficier d'un rafraîchissement ? Le gérant du camping prépare la piscine pour l'ouvrir dès demain. Ah pas de chance, nous sommes passés un jour trop tôt…

A la sortie du camping, nous commençons une petite descente pour retrouver l'itinéraire cyclable de l'Eurovélo 6. Nous passons devant un Monsieur regardant avec intérêt le vélo de Stéphane. Aux panneaux, nous nous rendons compte qu'en fait ce n'est pas la bonne direction et qu'il faut revenir sur nos pas. Allez finalement, ce sera une bonne montée pour débuter la journée. Perrine commence à engueuler Stéphane, elle en a marre de ses indications aléatoires et qu'il ne sache pas vraiment où aller. Le Monsieur que l'on a croisé en bas et que l'on a recroisé sur la montée met tout le monde d'accord et nous indique que nous sommes sur le bon chemin.

Il fera plus frais ce jour, 21°C, et cela ne sera pas pour nous déplaire. De Bourbon Lancy à Gilly sur Loire, l'itinéraire est bien agréable et bien tracé : le long de la Loire, sur une piste bordée d'arbres et au gré des chants d’oiseaux sur du plat. Cela nous plaît bien.

Entre Bourbon Lancy et Digoin
Entre Bourbon Lancy et Digoin

Entre Bourbon Lancy et Digoin

Vers Gilly sur Loire, nous arrivons à un carrefour et là, ce n'est pas très bien indiqué : 2 pistes cyclables sont indiquées mais pas dans la même direction. Nous suivons donc la direction de Gilly sur Loire et nous longeons des voies de chemin de fer. Stéphane est content ! Cependant le chemin est très caillouteux et gravillonné sur un kilomètre ce qui est assez pénible pour rouler. Cela nous évite tout de même d’emprunter la route départementale en contre bas. Arrivés à la fin de la piste, nous sommes un peu perdus dans un petit village, nous nous demandons où aller. Une vieille dame à sa fenêtre nous informe qu'il faut descendre à la route départementale pour retrouver ensuite un pont que nous avons croisé 20 minutes plutôt... Nous commençons à suivre ses recommandations quand Stéphane est pris d’un doute. Il préfère redemander à des locaux en train de jardiner de bon matin. Eux nous indiquent qu’il faut bien rejoindre le pont mais qu’il est préférable de rebrousser chemin pour éviter les voitures. Retourner sur nos pas, c'est reprendre le chemin caillouteux mal entretenu et Perrine n'a pas très envie de rouler sur ce chemin. Nous circulons alors sur la route départementale sur environ 2 kms pour retrouver enfin notre itinéraire adéquat. A Gilly sur Loire c'est donc très mal indiqué et pas très bien réalisé.

Après ce mini incident, cela est mieux entretenu jusqu’à Digoin, le long du canal. Ce jour-là, nous croiserons des cyclistes du dimanche comme c'est un jour férié.

Arrivée sur Digoin
Arrivée sur Digoin
Arrivée sur Digoin

Arrivée sur Digoin

En arrivant sur Digoin, nous traversons un grand pont pour se rendre de l'autre côté de la rive. Stéphane s'arrêtera sur celui-ci pour prendre un bel héron en train de dormir en photo. Durant notre parcours, d'ailleurs, nous en verrons très souvent en vol ou faisant le guet. Ils sont superbes ! A l'extrémité du pont, Stéphane discutera avec un cycliste du dimanche possédant un vélo couché à trois roues (trike) mais beaucoup plus bas que le sien.

Nous allons visiter Digoin mais en fait c'est une petite ville et pas grand-chose n'est à contempler. Nous sommes un peu déçus, nous pensions observer plus de patrimoine historique. Par contre, nous nous arrêterons devant une pâtisserie-chocolaterie pour effectuer le plein de gâteaux pour notre pic-nic. Nous tournerons longtemps pour trouver un sandwich à la hauteur de nos espérances. Stéphane optera pour un panini dans un petit boui boui. Il n'est que 10h30 et il est encore trop tôt, les sandwichs ne sont pas encore bien prêts.

De Digoin à Paray le Monial, nous suivons une très belle piste cyclable très bien aménagée, très bien réalisée. Vraiment agréable ! (selon Perrine, c'est peut être une des meilleures pistes cyclables de nos différents parcours depuis 6 jours). Nous arrivons à Paray le Monial vers 11h45-12h. Et cette ville est magnifique ! Nous nous arrêtons en face de la basilique, à côté d'un banc, au bord de l'eau pour manger. Pendant que Perrine termine son repas, Stéphane va prendre des photos de la superbe basilique (qui ressemble un peu à celle de Cluny), du cloître et des jardins attenants. C'est vraiment une ville superbe. Une dame vient nous accoster pendant notre repas, qui en voyant les drapeaux sur le vélo de Stéphane, a été intriguée. Elle se demande d'où nous venons et où nous nous rendons. C'est une discussion bien intéressante. Elle nous apprend d'ailleurs que la veille, des balayeuses passaient sur la piste cyclable entre Digoin et Paray le Monial pour nettoyer la route avant que les cyclistes, les rollers et les piétons n'y circulent. Sympa pour eux ! Pour la petite anecdote, les drapeaux installés sur le vélo de Stéphane suscitent souvent de l'intérêt. Nous avons mis un drapeau français pour notre patrie et un drapeau allemand pour indiquer que nous parlons allemand pour les étrangers germanophones. C'est aussi pour faire référence à notre voyage en vélo datant de 4 ans où nous avons traversé l’Allemagne et l’Autriche. Quelquefois, c'est marrant, des personnes croient que nous sommes étrangers et nous parlent directement en anglais ou en allemand…

Paray le Monial
Paray le Monial
Paray le Monial
Paray le Monial
Paray le Monial

Paray le Monial

Nous faisons le tour de cette belle ville à vélo pour repartir sur la route des canaux. Le temps est beaucoup moins chaud ce jour et c'est bien appréciable. Des nuages, du vent, pas de pluie : une bonne journée pour rouler !

De Paray le Monial à Palinges, notre ville étape, l'itinéraire cyclable n'est malheureusement pas du tout aménagé ce qui est fort dommage. Si nous prenons un bout de l'itinéraire cyclable, c'est risquer d'effectuer la plupart du temps des montées. Et nous avons déjà bien donné la veille… Nous décidons d'opter pour la départementale, plus direct. Il est environ 13h, c'est la bonne heure pour rouler sur la route. En effet, nous croiserons très peu de voitures car c'est l'heure du déjeuner. 15-20 kilomètres sur de la route en passant par des beaux paysages bourguignons, c'est appréciable. Nous effectuons tout de même quelques courtes montées et descentes à chaque écluse. Nous nous arrêtons pour la pause photo et nous verrons, de très loin, le très beau château de Digoine. Si nous étions passés par la piste cyclable, nous serions passés juste à côté du château. Tant pis.

Arrivée sur Palinges et chateau de Digoine
Arrivée sur Palinges et chateau de Digoine
Arrivée sur Palinges et chateau de Digoine
Arrivée sur Palinges et chateau de Digoine

Arrivée sur Palinges et chateau de Digoine

Nous arrivons dans le petit village de Palinges où se déroule une brocante en ce jour férié. Nous atteignons le camping sur les coups de 14h30. Nous arrivons tôt mais nous avons quand même réalisé 72 kms sur un itinéraire bien agréable. Nous cherchons Jean-Marie dans le camping mais il n'est pas encore arrivé. Il est parti de Digoin ce matin et devait normalement effectuer un arrêt ce soir à Palinges comme nous. Il arrive 30 minutes plus tard : il n'avait que 40 kms à réaliser ce jour mais il a pris son temps après les deux dernières grosses étapes qu'il a entrepris. Une bonne petite grasse matinée ce matin, un petit plongeon dans la piscine et le voilà tout frais et disponible.

Ce camping est 3 étoiles et nous nous demandons comment il en possède autant. Ce sera le camping le plus cher de notre parcours : 18,70 euros pour deux personnes juste pour une tente et deux vélos, pas de piscine et des douches basiques. C'est quand même cher payé ! Perrine et Jean-Marie (avec leurs talents de râleurs) font remonter l'information au gérant comme quoi le camping est cher. Pour les gérants, ils ne comprennent pas pourquoi les cyclistes paieraient moins cher alors que nous prenons le même emplacement qu'une voiture mais sans électricité… Les gérants sont de futurs retraités et il ne vaut mieux pas commencer à discuter avec eux car sinon vous en avez au moins pour 30 minutes à essayer d'arrêter la conversation. Nous n'en pouvions plus ! Un autre cycliste Lionel est aussi au camping. Il est breton et lui réalise le trajet inverse : il est parti de Strasbourg pour se rendre jusqu'à Nantes.

Boire un petit coup, c'est agréable !

Boire un petit coup, c'est agréable !

Nous nous rendons à pieds dans le centre de Palinges mais « circulez, il n'y a rien à voir... ». C'est un village bien pauvre. Nous nous rendons donc à la seule brasserie ouverte pour boire un coup. Jean-Marie et Lionel nous rejoindrons un peu plus tard en vélo pour se joindre à nous. Et là, pendant au moins 1h30, nous nous marrons, nous nous racontons nos journées, des anecdotes… avec un Jean-Marie évidemment bien blagueur et bien drôle. Vraiment un bon moment de franche rigolade ! Nous retournons au camping car la faim se fait sentir. C'est notre dernier camping et il nous reste des pâtes. Ce soir, il commence à bien venter et faire froid. Ce camping 3 étoiles ne dispose pas de tables pour manger, nous prenons alors possession de la salle de jeux attenante à la réception. Nous mangeons avec Jean-Marie. Et pendant que nous mangerons, la pluie tant attendue fait enfin son apparition ! Depuis le temps que les gens nous en parlaient et que nous l'attendions ! C'est bien, cette pluie tombe alors que nous sommes déjà installés et pas en train de rouler. Cela nous convient bien !

Soirée aux abords du camping de Palinges
Soirée aux abords du camping de Palinges
Soirée aux abords du camping de Palinges
Soirée aux abords du camping de Palinges
Soirée aux abords du camping de Palinges

Soirée aux abords du camping de Palinges

Ce soir, nous dirons au-revoir à Jean-Marie car nous le reverrons normalement pas. Demain, il continue son périple et se rend au camping de Chagny.

Nous avons réalisé une belle étape ce jour avec un temps bien clément. La partie entre Digoin et Paray le Monial était vraiment sympathique. Nous sommes sur la fin de nos étapes et nous sommes un peu déçus de devoir nous arrêter bientôt. Et oui, il faut bien retourner travailler... Snif snif.

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